Sa faisait longtemps que je n'avais pas poussé de petit coup de gueule politique donc, voilà un petit billet pour corriger cette erreur. On nous rabache sans arrêt depuis des mois le problème, ô combien épineux, de la burqua, voilà ce que moi j'en dit :
Arrêtez de vouloir à tout prix aborder le problème sur sa dimension religieuse. L'Etat étant laïque il n'a pas à statuer sur la légitimité ou non d'une telle action. Des femmes veulent ressembler à Belfégor par respect du Coran, laissez-les faire, ce sont leurs convictions intimes !
Après, tout devient plus simple et clair si on se concentre sur l'aspect sécuritaire : dans les rues comme dans les administrations publique, la burqua doit être interdite. Lorsqu'on ne peut voir le visage d'un personne il n'y a pas d'identification possible, et donc, n'importe qui, surtout un malade quelconque voulant échapper à la police, peut se cacher la-dessous.
D'avis qu'on devrait imitter la loi canadienne : interdiction de port de masque en dehos des jours de caranaval, la burqua étant considérer comme un moyen de se masquer. Sa fera des remous les premiers mois mais, hé, pour obtenir la séparation Eglise / Etat en 1905, il y a eut au préalable de sacrées remous avec des risques d'émeutes. Aujourd'hui tout le monde s'accorde à dire que c'était un pas primordiale pour la démocratie. En permettant officiellement le port de la burqua on risque de faire machine arrière sur un fondement de la République tout comme si on continue à vouloir statuer sur le côté religieux de ce geste.
Sur ce ....