Cher ami lecteur, je parie que je vais t’apprendre une grande nouvelle. Savais-tu que demain le conseil constitutionnel allait discuter de la possibilité pour un couple gay de se marier ? Non n’est ce pas ? Normal puisque les informations n’en font aucune notion.

Ce sera donc le sujet de mon article aujourd’hui. Cela fait près d’une semaine que je guette sur diverses chaînes l’annonce de l’avancée que représente cette question posée au conseil. Et rien, nada, un néant qui me laisse pantois et me sidère.

Je vais donc t’apprendre ce qu’il en est (chose qu’auraient dû aurait du faire les médias qui passent pourtant leurs temps à beugler et en rajouter sur tout et n’importe quoi). Ainsi je qualifie la séance de demain comme une avancée certaine car c’est la première fois qu’un tribunal autorise la question de la légitimé d’une telle opposition à remonter au conseil constitutionnel.

Pour la petite histoire, c’est un couple de quadragénaires, partageant une vie commune depuis 16 ans et ayant 3 enfants qui en on fait la demande auprès du tribunal de Reims. Le but de la manœuvre de l’avocat est de prouver que la Frances’oppose aux droits fondamentaux de l’homme en interdisant les unions de couple de même sexe ( en effet la loi indique que tout homme a le droit de s’unir par les liens du mariage, et ne cherche pas cher lecteur, rien n’est mentionné pour les couples gays, on appelle ceci un vide juridique ) mais s’oppose également aux droits internationaux.

Et là pour que tu comprennes mon titre qui traite la France de vieille réac je tiens à te préciser que rien qu’en Europe dix pays ont déjà autorisé les couples non mixtes à s’unir (Espagne, Pays-Bas, Portugal , Islande …. )

Maintenant si tu fais partie de ces gens qui considèrent qu’un tel droit n’est pas nécessaire puisqu’il existe déjà le pacs laisse moi te défaire de tes jolies illusions.

Le pacs n’est qu’un simulacre, un erzats de mariage, bref un vrai canular ! Certes il a permis quelques avancées sociales mais en aucun cas il ne peut représenter une fin en soi !

Le pacs CE N  ‘EST PAS UN MARIAGE. Et tout dans la façon de faire souligne la différence. Le mariage est un événement que l’on fête au départ de la mairie entouré de sa famille.

Le pacs se situe au tribunal, en présence d’un greffier, seul le couple s’y rend pour remettre des papiers qui sont ensuite enregistrés. Impossible pour la famille d’être présente. De plus le pacs ne permet pas tous les avantages sociaux qu’autorise le mariage, notamment pour les enfants.

Savais tu, cher lecteur, que dans ce pays qui se dit le pays des droits de l’homme, (cte bonne blague ) si deux femmes ( par exemple ) ont recours à l’insémination artificielle et ont donc un bébé seule la femme ayant porté l’enfant, donc la mère biologique, sera reconnue comme parent.

Je te traduis l’épée de Damoclès que cela suppose, si par malheur elle vient à décéder sa compagne n’a techniquement aucun droit sur l’enfant qu’elle aura pourtant élevé et pourrait le voir placer en famille d’accueil le cas échéant !!!!!  Et si la mère biologique reconnaît sa compagne comme la mère du bébé dans ce cas c’est elle qui perd ses droits sur le bébé. Je vous laisse imaginer les situations dramatiques auxquelles peut conduire, par exemple, une séparation du couple ….

La France, cette vieille réac, ce n’est pas demain qu’elle donnera le droit aux couples gays de se marier ( soyons réalistes, il y a très peu de chance que cela arrive demain, on connaît tous la façon de faire notre honteux pays ) mais à force de mettre en évidence l’inégalité criante de notre nation par ce genre de mesure légale on peut espérer se rapprocher du but. Encore faudrait –il que ces médias qui se gaussent d’être le 4^ème pouvoir, réagissent et fassent leurs boulots !!!!!

Sur ce ….. " Enjoy " 

J'ai beau m'y intéresser, la majorité de mes articles n'a pas pour sujet la politique, sauf quand ce domaine me fait sortir de mes gonds, comme c'est le cas aujourd'hui. 

Tous le monde en parle, je rajoute ma pierre à l'édifice. En ce moment est discuté à l'assemblée nationale le fameux texte de loi de mr Besson sur le sujet brûlant de l'immigration. Pour résumer, et dans les grandes lignes, on cherche à renforcer les lois quand au sort des immigrés :

-  les ressortissants étrangers ayant obtenus la nationalité française seraient dans une "période probatoire" pour les dix années suivantes et risqueraient d'en être déchus en cas d'agression sur un agent des forces de l'ordre. 

- Les ressortissants pourraient être reconduit à la frontière en cas de mendicité "aggravée" 

- Les étrangers pourraient être poursuivis si l'on juge les cours séjours en territoires français trop excessifs ( ce qui visent assez directement les roms ) 

- Enfin la période de rétention de 35 jours pourraient être allongés à 45 jours. 

Bien sur je ne présente ici que les grandes lignes des propositions mais ce sont les plus représentatives de l'esprit de renforcements de la politique envers les immigrés. 

Ces lois sont dérangeantes car elles mettent en place un système pervers à deux vitesses. En clair, un homme français de naissance qui tire sur un agent des forces de l'ordre ne sera pas inquiété quand à sa nationalité, tandis qu'un ressortissant nouvellement français, lui, se verra déchoir de ce droit. Ce qui est malsain c'est que l'état est en train de créer deux types de français n'ayant pas les mêmes droits ni les même devoirs, en quoi cela peut-il être démocratique et justifié ?

De même j'aimerais bien comprendre comment le gouvernement pourrait décidé que "les cours séjours en territoire français deviennent excessifs" ? L'Europe a permis d'abolir les frontières, la libre circulation des populations entre les différents états membres fait partie des droits difficilement acquis mais établis !  De quel droit et à partir de quels critères les pouvoirs en place pourraient décider que certains individus abusent de séjours en territoire ?

Si je le voulais je pourrais passer mon temps à faire des allers en retour entre l'Angleterre et la France, c'est un droit ! La France a signé pour cette ouverture entre les états et il se trouve que les Roms sont européens, qu'en bien même cela semble dérangerait monsieur Sarkozy !!!!

Face aux attaques (justifiées) quand à cette politique sur l'immigration, certains (imbéciles) s'amusent à répondre que "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde" en soit la réponse la plus bête et la plus simpliste qui puisse exister. Une manière comme une autre de se laver les mains de touts problèmes un peu trop pointus pour le gouvernement. 

Or voilà ce que je réponds : Non il est clair que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Cependant, en tant que pays riche et développé, en tant que démocratie établie et en tant que territoire se glorifiant d'être le pays des droits de l'homme, il se doit de s'impliquer dans le combat que mène les populations pauvres pour obtenir une amélioration de leurs sorts. En clair ce n'est pas en fichant à la porte tout ceux qui tentent d'échapper à une situation précaire que tout va s'arranger. 

Démanteler les "occupations sauvages", reconduire les Roms aux frontières, renforcer la lutte contre l'immigration ... toutes ces mesures ne sont que de la poudre aux yeux, elles ne s'attaquent pas au vrais problèmes mais seulement au résultat d'une division entre les pays riches et les pays sous développés. 

Tant que les sociétés riches ne conjugueront pas leurs efforts pour aider à mettre en place des politiques de développement notables pour les pays en besoin, alors nous continueront de devoir accueillir ceux qui représentent "toute la misère du monde". 

Je suis totalement contre ce renforcement de lutte contre l'immigration, vous l'aurez bien compris, car cela conduit à ficher les immigrés comme des pestiférés et à les rendre responsables d'une situation de précarité contre laquelle ils tentent de se battre. 

Parfois les membres du gouvernement devraient se rappeler que la seule différence entre eux et les immigrés clandestins c'est qu'à la lotterie des naissances ils ont juste gagner le gros lot. 

Sur ce ... enjoy 

Bon ce mois ci ne va vraiment pas se classer parmi les périodes les plus heureuses de ma vie hein ! J'ai l'impression qu'il n'y a eu qu'une succession de choses désagréables ... même si je sais pertinemment que j'exagère, mais pour le moment c'est l'impression que j'ai. Et je ne peux même pas prétendre que c'est la faute du monde entier pour me calmer puisque ce n'est pas le cas. C'est même très loin d'être le cas. Obligée de me remettre en question .... et j'aime pas sa mais alors pas du tout. 

Du coup n'étant pas d'une humeur super positive je réagis de façon très stéréotypée en multipliant les sorties hors de chez moi, les heures au téléphones et les montagnes de chocolat. C'est bien connu quand quelque chose ne va pas il faut manger et plus particulièrement du chocolat ! 

Alors voilà j'ai utilisé le livre de ma maman : Cuisine un peu si tu l'oses. Pour faire un gâteau au
 chocolat, un brownie plus précisément. J'en profite pour faire une petite critique du livre et pour le recommander à tous ceux ou celles qui, comme moi, sont des manches en cuisine. C'est un livre simple, marrant, dont les recettes tiennent sur une petite carte et n'utilisent pas de mots compliqués comme braiser, émincer, émietter ... etc. Vraiment une petite perle pour tous ceux qui veulent préparer des choses simple sans prise de tête et sans devoir faire une montagne de course au préalable. 

Allez zou je vous mets un petite photo du gâteau à l'arrivée : 

Et voilà le résultat après que la famille soit passée par là : 

Une réussite donc !! C'est bien la première fois que l'on me complimente sur quelque chose que je cuisine, faut dire c'est bien la première fois que je prends la peine de cuisiner ! Je veux dire de vraiment suivre une recette et tout pour plusieurs personnes. J'étais très fière de moi ( même si je ne sais toujours pas utiliser un four, et que pas mal de morceaux de gâteau étaient brûlés, cela dit c'était très bon aussi avec ce petit côté croustillant ). Tout le monde s'est resservie et moi j'ai noyé ma morosité dans le sucre, quand je vous dit que je peux être super stéréotypée ! 

Sur ce ... enjoy 

PS : a venir une critique de Remember me, The Holiday, Irresistible Alfie et probablement Prince of Persia, dès que j'aurais la patience .... 

Pour une fois le livre que je commente fais partie de la bibliothèque de ma maman. ( je dis pour une fois car nous n'avons pas du tout les même goûts )Et bien exception faîte pour ce roman sur lequel nous sommes toutes les deux tombées d'accord : on a aimé ! 

Résumé : Après la mort suspecte de son ami Andrei dans le train qui le ramenait au monastère, le père Nil, un bénédictin qui enseigne l'évangile de Jean aux novices décide de reprendre l'enquête que menait son confrère sur l'existence d'un treizième apôtre et sur une épitre qui pourrait mener l'Église à sa perte. 

Tout d'abord à souligner que l'auteur a véritablement fait un travail d'historien pour ce roman puisqu'il s'attaque à des hypothèses établies dans le monde des chercheurs dans l'histoire de la Bible ce qui se ressent à la lecture. 

De plus le roman présente ceci d'originale que l'histoire altère le récit du père Nil, sur les traces du travail d'Andrei, avec des passages mettant en scène Jesus lui-même. Du coup c'est particulièrement déconcertant de voir les personnages de la Bible utilisés comme personnages dans les derniers jours avant la crucifixion ! Déroutant mais marquant.

En somme j'ai un avis plutôt positif sur le livre qui ré-écrit les fondements du Christianisme en mettant en doute la divinité du Jesus, cependant, si l'auteur se montre un historien extraordinaire, cela prime parfois sur sa capacité à écrire un véritable thriller. 

Ce que j'apprécie d'ordinaire dans ce type de travail, mêlant réalité historique et fiction, est qu'on en profite pour découvrir des périodes de l'histoire ignorées de nos programmes scolaires. Or, autre défaut, l'ouvrage fait souvent référence à des données que l'auteur ne prend pas systématiquement le temps d'expliquer. Cela ne plombe pas la lecture mais peut s'avérer titillant. 

Sur ce je le recommande tout de même pour son côté très travaillé et originale plus que pour sa dimension de thriller qui ne s'avère pas des mieux exploitée. 

Sur ce ... enjoy

Aujourd'hui je publie un billet sur un livre qui me tient particulièrement à coeur et qui m'a touché plus que ce à quoi je m'attendais.

Résumé : Dans la Chine du XIX ème siècle, le destin de deux jeunes filles est lié à tout jamais. Fleur de Lis, fille de paysans, et fleur de Neige, d'origine aristocratique, sont nées la même année, le même jour, à la même heure. Tous les signes concordent : elles seront laotong, âmes soeurs pour l'éternité. 

Les deux fillettes grandissent, mais si leur amour ne cesse de croître, la vie s'acharne à les séparer. Alors que la famille de Fleur de Neige tombe en disgrâce et que le jeune fille contracte le mariage le plus infamant qui soit, Fleur de Lis, par son union, acquiert reconnaissance et prospérité. L'amitié sacrée des deux femmes survivra t-elle au fossé que le destin a creusé entre elles ? 

J'ai beaucoup hésité avant d'oser écrire ce billet, je me voyais mal parler avec justesse d'un livre qui m'a autant bouleversé, et même encore à présent j'ignore en quel terme décrire une telle oeuvre ou quel mot utilisé pour parler de sa force. 

Car de la force, sa oui, ce livre en possède assurément. C'est un roman... ou plutôt, l'histoire de deux vies inextricablement liées dans la douleur, la joie, l'amour mais surtout la peine qui semble marquée la vie de toutes filles nées à cette époque et dans un tel milieu. L'oeuvre est d'autant plus puissante qu'elle est écrite comme un récit rétrospectif, celui de Fleur de Lis qui, ayant atteint un âge avancé, se penche sur sa vie et sur le destin qui l'a unit à sa Laotong : Fleur de Neige. 

Ces deux gamines, qui apprennent les difficulté d'une vie de femme mais aussi les rares bonheurs qui en jalonnent le chemin, partagent un lien qui ne semble que vouloir se renforcer avec le temps. On suit leurs parcours, leurs espoirs, leurs rêves, mais surtout leurs désillusions et l'amertume qui en résulte.

Le récit est dur et beau à la fois. Tout comme la vie ne se monte pas tendre avec elle, le roman en fait de même avec le lecteur. Il est difficile de ne pas sentir son coeur se serrait face aux épreuves que ces deux femmes, comme toutes les femmes de leurs histoires, doivent traverser.

L'amie qui m'a prêtée ce livre paraissait encore touché par ce roman alors qu'elle m'en parlait. Je comprends à présent de quelle façon on peut encore en discuter avec émotion même après des mois ou des années séparant sa découverte.

De nombreux livres me plaisent parce qu'ils ont su capter mon attention, me faire rire, me fasciner, défrayer mon imagination ou emballer mon petit coeur de romantique. Et puis il y a des histoires un peu différentes, une poignée à peine, que l'on croise rarement et un peu au hasard de de nos déambulations de lecteurs, le genre d'histoire qui se grave profondément en nous parce qu'on aura, durant quelques heures, vibrer au diapason de ces pages.

J'ignore toujours comment exprimer ce que l'on ressent à la lecture de cette oeuvre. On change un peu, on ressort ébranlée et le souffle coupé comme après avoir parcourus un long chemin éreintant. On reprend difficilement pieds avec ce qui nous entoure, on a la gorge noué, l'esprit embrumé par une réalité qui n'est pas la notre ou qui ne l'a plus été le temps de cette lecture. 

Je ne peux certes obligée personne à lire un roman, moi même je n'en serais que trop écoeurée mais quelque part ce livre est une histoire qu'on ne peut s'empêcher de vouloir partager. Je comprends que mon amie est désirée que je le lise, je ne pourrait que faire pareil à l'avenir.

Pour tout dire et comme seule conclusion possible qui me vienne à l'esprit : ce récit si pur et brutal à la fois, mérite d'être connus. 

Sur ce ... enjoy